Nous ne pouvons pas atteindre le véritable amour, si nous voulons assumer nous-mêmes les blessures que nous avons reçues en recourant uniquement à la patience. Car le ressentiment et la désolation restent dans notre cœur sous forme d’amertume. En revanche, si avec foi, nous faisons confiance en Dieu et si nous offrons à l’autel de Dieu notre joie, notre tristesse et notre faiblesse en les sublimant avec grâce, nous ne blâmerons personne et ne serons pas désespérés quelle que soit la gravité de l’épreuve et de la douleur qui nous touchent.
C’est ainsi que, si nous cherchons à nous renouveler sans relâche à travers notre « Vie d’Offrandes », nous atteindrons le vrai amour de Dieu. (cf. « Le Chemin de l'Amour vers le Seigneur » N° 17) Comme les deux faces d’une pièce de monnaie, la Spiritualité de la Vie Consacrée a un lien étroit avec celle de « Semchigo » (ce qui signifie le renoncement à soi pour des autres). Aussi, c’est en pratiquant la Vie de « Semchigo » que nous pouvons réaliser « La Vie d’Offrandes »
La petite âme n’a jamais éprouvé aucune rancune ni haine envers aucune des personnes qui l’ont affligée de douleur ou d’insulte. Et elle ne s’occupait que de ses propres affaires en n’attendant que la paix de ses voisins sans avoir ne serait-ce l’idée de dire « Pourquoi cette personne m’a-t-elle fait cela ? » Elle pouvait vivre ainsi parce qu’au cœur de « la Vie de Semchigo », il y a déjà « la Vie de Consécration » qui y est bien ancrée. En fait, « la Vie d’Offrandes » progressait en parallèle avec la vie de « Semchigo ».