La petite âme, Julia Kim

Julia, Youn Hong-Sun (née le 3 mars 1947), largement connue à l'étranger sous le nom de Julia Kim, est une femme au foyer ordinaire, mère de deux fils et de deux filles, mariée à Julio Kim Man-bok. C'était l'été de 1980, quand Julia, qui était protestante à l'époque, se convertit au catholicisme alors qu'elle était au seuil de la mort en raison de complications liées au cancer. Alors qu'elle se préparait à sa mort, elle visita l'église paroissiale de Naju en réponse à l'appel de Dieu. Lorsqu'elle répondit "Amen" à la Parole du Seigneur, "Restez proche de la Bible. La Bible est ma Parole vivante", elle fut guérie de sa maladie mortelle.


Plus tard, en 1995, à l'occasion de son apostolat en faveur de la Sainte Mère, elle fonda la Maison de l'Amour, une maison de retraite gratuite pour les personnes âgées ignorées par leurs enfants ou incapables de bénéficier de l'aide sociale en raison de leurs enfants supposés s'occuper d'eux. Elle se dévoua entièrement à ces personnes âgées jusqu'à leurs funérailles, au nom de leurs propres enfants.


Dieu choisit Julia, qui a vécu sa vie avec amour et sacrifice, désirant la paix entre les voisins, peu importe ses propres difficultés, en tant que petite âme qui aide la Sainte Mère pour le salut de l'humanité. Néanmoins, Julia se déprécie en disant : "Je ne suis qu'une pécheresse qui n'a rien à offrir à Dieu sinon ma honte".


Ainsi, Dieu le Père témoigne d'une confiance infinie en elle, en disant le 18 avril 2014 : "Tu te rabaisse toujours en disant que tu es indigne et insignifiante. Tu ressembles à Marie, que tu appelles 'Maman', dans ton humilité qui ne se vante devant personne des vertus que tu as acquises."


Ma petite âme que j'aime ! Depuis l'époque où tu as grandi jusqu'à maintenant, 
ta vie a été parsemée de douleurs sévères et intenses à travers lesquelles tu as dû parcourir un chemin rude et épineux, les pieds nus. C'est pourtant le chemin que j'ai préparé avec Ma Mère pour les temps actuels. 

Message d'Amour de Jésus, 3 mai 1984 

Julia Kim, qui veut vivre en se cachant comme une fleur sauvage sans nom, offre gracieusement sa participation à la souffrance extrême du Seigneur et de la Sainte Mère pour le salut du monde, disant : « Seigneur ! Même si je gémis sur ce corps le plus humble en souffrant continuellement de maladies et de douleurs, comme je serais heureuse si seulement mes souffrances pouvaient apporter d'une aide la plus infime à l'Œuvre du Salut du Seigneur ! Seigneur, permets-moi de partager Tes souffrances », alors qu'elle regardait le Seigneur et la Sainte Mère qui saignent et souffrent intensément à cause des péchés du monde. Grâce à la souffrance rédemptrice de la petite âme, les âmes malades se repentent de leurs péchés, sont guéries spirituellement et physiquement, et vivent la vie de résurrection. La petite âme n'a qu'un seul souhait, que les ‘Messages du Seigneur et de la Sainte Mère se répandent dans le monde entier afin que chacun se repente de ses péchés, s'arme des Cinq Spiritualités et les pratique pour recoudre le Sacré-Cœur du Seigneur et le Cœur Immaculé de la Sainte Mère qui sont déchirés et montent au Ciel le dernier jour.’

Julia, une apôtre du Sacré-Cœur de Jésus, du Cœur Immaculé de Marie, une apôtre de l’Eucharistie, et une apôtre de Jésus de la Miséricorde dans la Gloire, a toujours souhaité la paix et le bien des autres plutôt que pour elle-même, même si elle était incommodée, s'occupant des pauvres, des mendiants et des personnes marginalisées depuis qu'elle était jeune. Notre Seigneur et la Sainte Mère ont permis à la Petite Âme, Julia, qui confesse toujours : « Je ne suis qu'une pécheresse qui n'a rien d'autre que de la honte à offrir à Dieu. » de participer à la douleur de l'expiation, en l'assurant : « La vie que tu as menée n'est pas celle que tu as vécue toi-même. Je l'ai déjà préparée et guidée. » 

Dieu le Père a une confiance infinie en elle et lui a dit “Tu t’abaisses toujours en disant que tu es indigne et insignifiante. Tu ressembles à Marie, que tu appelles « Maman », dans cette humilité qui ne se vante devant personne de la perfection des vertus que tu as déjà atteinte.” (Message d’Amour de Dieu au 18 avril 2014)


Chaque fois que la Petite Âme, qui était emportée au Ciel dans sa douleur sévère d'expiation pour les autres, suppliait Dieu le Père de ne pas envoyer de châtiment dans le monde, Il la renvoyait dans le monde. En voyant l'amour transcendantal de Julia, Il déverse sans cesse des miracles et des grâces sans précédent de guérison spirituelle et physique à Naju, avec Jésus et la Sainte Mère.

 L’Amour incroyable de Dieu m’a sauvée de la mort et redonné une nouvelle vie


“Quand je reviens sur ma vie passé, mon esprit
est rempli d’étonnement en y voyant la Providence divine.


Le bonheur dans sa petite enfance enlevé par la guerre

Je suis née le 3 mars 1947 à Naju en tant qu’aînée de la famille. Jusqu’à l’âge de quatre ans, ma vie s’est déroulée dans le bonheur. J’étais l’enfant chérie dans ma famille. Cependant, les jours heureux prirent fin quand la guerre éclata en Corée. Mon père et mon grand-père ont été tués pendant la guerre, et juste après, ma plus jeune sœur mourut à son tour. Ma mère et moi étions les seuls survivants. Nous avons dû lutter pour surmonter l’extrême pauvreté et d’autres difficultés encore.

Je me suis mariée avec Julio Kim en 1972, l’aîné d’une famille de huit enfants. Je suis devenu la mère de deux fils et deux filles. J’ai dû interrompre mes études au collège parce que nous étions pauvres. même si j’ai ambitionné d’étudier davantage. Au lieu de cela, J'ai dû travailler dur pour soutenir l'éducation de mon beau-frère.   

Crise au niveau de la santé

J’étais enceinte depuis quatre mois de mon troisième bébé. Alo rs que je faisais le ménage en portant mon deuxième enfant sur le dos, j’ai eu des saignements. Je suis allée voir un gynécologue qui m’a dit que le bébé dans mon ventre était mort, qu’il fallait donc m’opérer.

J’ai refusé d’être opérée en disant que « le bébé n’était pas mort. » Le docteur a alors demandé à mon mari s’il voulait que je vive ou que je meurs. On m’a attaché sur la table d’opération et j’ai subi l’opération. C’était le début de mes souffrances.

Une semaine après (Sept jours plus tard), on m’a à nouveau opérée. Un jour seulement après la seconde opération, j’étais presque morte et on m’a transporté dans un hôpital plus grand. Trois jours après, je retrouvais ma conscience mais je restais dans des conditions sèrieuses. J’ai essayé bien des choses pour améliorer ma santé mais en vain. Le gynécologue m’a dit que cela pourrait m’aider d’avoir un autre bébé. Après bien des difficultés, je suis tombée enceinte.


Les contractions ont commencé le neuvième mois mais on ne pouvait pas faire naître le bébé. Le docteur a suggéré de faire une césarienne, cependant ma belle-mère a insisté pour que l’enfant naisse de manière naturelle. Pour lui obéir, j’ai continué à avoir des souffrances terribles les deux mois suivants.

Ma mère ne pouvait plus supporter de me voir dans de telles conditions, Elle a apporté quelques herbes médicinales qu’un docteur lui avait conseillées. J’ai pris la médecine et j’ai mis au monde le bébé au onzième mois de ma grossesse. J’ai alors perdu une grande quantité de sang et suis devenue inconsciente.

Deux semaines après, ma belle-mère est venue chez nous et me demanda de sortir pour acheter du riz. Alors que je rentrais à la maison avec le riz, je me suis rendue compte que je saignais à nouveau. Des douleurs intenses continuèrent tout au long de la nuit et mes pieds enflèrent. Je pleurais beaucoup lorsque j’étais seule.

Un jour, quand le bébé avait quatre mois, j’étais en train de laver du linge quelque part dans une rivière. Soudainement j’ai vu que le bébé était emporté par le courant dans la rivière. J’ai alors plongé dans l’eau et retiré le bébé de l’eau. Juste après, j’ai eu de la fièvre et des douleurs intenses au ventre.

Le docteur a dit que j’avais l’appendicite et il m’a envoyé dans un plus grand hôpital à Gwangju. Les examens ont montré que j’avais une inflammation du bassin, l’appendicite, une grossesse extra-utérine et de la fièvre. Je sentais que la mort s’approchait. J’ai eu l’impression d’aller à la salle de bains, mais en fait, on m’emmenait dans une salle d’opération et l’opération commença.

Après l’opération, pendant une semaine, je vomissais tout ce que je mangeais. J’avais du mal à marcher jusqu’à la salle de bains. Les infirmières se plaignaient en disant que j’exagérais et elles me donnaient des coups de pied aux jambes. Après être rentrée à la maison, mes souffrances devinrent pires.

Un mois après l’opération, quelque chose comme du sang et du pus sortait de l’endroit où j’avais été opérée. Rosa, ma fille aînée, s’était mise à pleurer à haute voix et à pousser des cris: « Maman! Ce sont tes intestins ! Que faire ? » Nous nous sommes embrassées puis avons pleuré. Finalement nous avons découvert qu’il s’agissait de la gaze que les docteurs avaient oubliée d’enlever pendant l’opération.

Chaque jour, je suis allée à un hôpital de campagne. Pendant trois mois, du pus et du sang continua à s’écouler. Puis je suis retournée dans l’hôpital plus grand où j’avais été opérée. Les docteurs ont alors dit qu’à cause d’une inflammation importante, considérable, il fallait que je sois à nouveau opérée. Comme je n’avais pas d’argent, j’ai refusé. Puis j’ai continué à fréquenter l’hôpital de campagne et mes douleurs persistèrent.

Comme mon état s’empirait et que les douleurs étaient devenues insupportables, je fus hospitalisée à nouveau. Mais il était trop tard. Les docteurs m’ont dit: « Nous avons fait de notre mieux. Retournez chez vous et mangez ce qui vous fera plaisir. » Ils avaient découvert un cancer largement répandu dans mon corps. Quand ils essayèrent de le montrer à mon mari, je me suis mise à sursauter et les en ai empêché. Je pensais qu’il valait mieux mourir que de montrer le cancer à mon mari. 

Après avoir entendu la sentence de mort à l’hôpital, je suis retournée à la maison mais je n’ai pas abandonné tout espoir. Je ne voulais pas décourager ma mère qui n’avait que moi depuis l’âge de 27 ans. Je faisais des efforts mais ne pouvais même pas me lever ni m’asseoir. Toutes les parties de mon corps en contact avec le sol s’étaient durcies. Ma mère et mon mari me faisaient des massages à tour de rôle mais mon corps se refroidissait. Ma tension artérielle n’était plus que de 40 sur 50. Je ne pouvais ni manger ni boire. On ne pouvait pas me faire d’injections intraveineuses en raison de problèmes dans mes veines.

Malgré tout cela, j’étais encore en vie. Plusieurs femmes appartenant à l’Eglise presbytérienne m’ont amenée à leur église puis m’ont ramenée plusieurs fois chez moi bien que je voulais aller à une église catholique. Un jour, deux femmes de l’église presbytérienne m’ont rendu visite pour me consoler.

Alors qu’elles s’en allaient, elles se mirent à discuter entre elles, en dehors de ma chambre: “Quelle pauvre femme ! La vie est précieuse mais elle aiderait bien sa famille en mourant. » « Tu as raison ! Pourquoi n’y ai-je pas pensé ?», me suis-je dit en moi-même. J’ai alors préparé de la cyanure puis j’ai écrit sept lettres: à ma mère, à mon mari, à mes quatre enfants puis à la prochaine épouse de mon mari, qui que ce soit.

La lumière brille pendant longtemps

J’étais en train de penser à mon père et à la manière d’accomplir mon plan quand mon mari rentra nsoudainement de son travail, plus tôt que d’habitude et il me dit : « Ma chérie, nous allons faire une visite dans une église catholique aujourd’hui. » C’est ainsi que nous sommes allés à l’église catholique de Naju.

Je dis au prêtre: « Mon Père, si Dieu existe vraiment, Il est vraiment trop cruel. Pourquoi devrais-je boire cette coupe amère (ma mort) ? Qu’ai-je fait pour mériter cela ? Je pensais que ce n’étais pas juste. Je pensais avoir vécu une bonne vie en dépit de tant d’adversités. J’étais venue en aide à beaucoup de mendiants, je n’avais pas affronté ceux qui m’avaient fait du mal.

Le prêtre rétorqua: “Madame, vous recevez des grâces à travers votre corps. Même moi, je n’ai pas reçu de telles grâces. Croyez ce que je vous dis. » Quand j’entendis ces paroles du prêtre, je crus et répondis en disant « Amen. » A ce moment-là, mon corps qui était devenu froid comme une pierre se réchauffa et j’étais en train de suer de toutes les parties de mon corps. Le Saint-Esprit était en train de travailler en moi. Nous avons alors décidé de devenir catholiques puis nous avons acheté plusieurs objets au rayon cadeau de la boutique paroissiale. Puis j’ai placé une statue de la Sainte Mère ainsi qu’une rose sur ma commode et j’ai allumé une bougie. Et, j’ai commencé à prier:

Le troisième jour, j’entendis la voix de Jésus qui me disait : « Approche-toi de la Bible. La Bible c’est ma Parole vivante. » J’ouvris alors immédiatement la Bible et lus le passage de saint Luc au chapitre 8, versets 40 à 48. Il s’agissait de la femme qui souffrait d’une hémorragie depuis douze ans. Sa foi était si grande qu’elle pensait que si elle touchait seulement la frange du manteau du Seigneur, elle serait guérie. 

En effet, quand elle Le toucha, elle fut immédiatement guérie. Et Jésus lui dit : « Femme, ta foi t’a guéri. Vas en paix. » Il y avait aussi l’histoire de la fille de Jaïre. Le Seigneur dit à Jaïre. : « Ne crains pas, aies seulement la foi et ta fille vivra. » Parce que Jaïre a cru en Jésus, sa fille est revenue à la vie. J’ai cru que ces paroles étaient aussi pour moi et d’une foi ferme, j’ai répondu « Amen! » A ce moment-là, je fus entièrement guérie du cancer et de toutes les maladies et des complications dues à la maladie.

J’avais l’impression de courir ou bien même de voler. J’ai alors commencé à fréquenter l’église catholique et j’ai aussi ouvert un salon de coiffure. J’ai rejoint le mouvement charismatique de la Légion de Marie. Ma vie était remplie de joie et d’amour.

Après m’être repentie, le Seigneur ouvrit les portes du Ciel.

C’était en décembre 1980. Pendant une réunion de prière nocturne, le leader dit : « Ce soir, quelqu’un va recevoir des grâces spéciales. » Je croyais que cela allait également se réaliser pour moi. Vers 3h00 du matin, le leader demanda aux personnes présentes : « Qu’est-ce que vous voulez ? » J’ai prié immédiatement avec ferveur : « Seigneur, je veux grandir spirituellement. Je souhaite ma croissance spirituelle. A ma grande surprise, le Seigneur m’a montré des scènes de ma vie passée. J’étais tellement surprise que j’ai eu l’impression que mon corps était paralysé.

Ce que le Seigneur m’a montré c’était la répétition de tout ce qui s’était passé dans ma vie. Lorsque j’ai été battu de nombreuses fois par un oncle quand j’allais travailler chez lui. Lorsque je travaillais dans une fabrique de jour et que, chaque soir, je ne recevais pas ma paye. Lorsque j’étais battue par plusieurs femmes qui faisaient des affaires avec moi parce qu’elles ne voulaient pas me rendre l’argent que j’avais investi dans les affaires.

J’ai été maltraitée bien des fois parce que mon père n’était pas en vie. Et puis il m’a montré encore bien d’autres événements dont je ne veux plus me rappeler. J’ai alors commencé à pleurer avec amertume réalisant que humainement parlant, c’était impossible pour moi d’avoir pu vivre de telle choses jusqu’à ce point. Mais c’était le Seigneur qui me gardait.

J’ai aussi prié pour les gens qui m’avaient fait souffrir: « Seigneur, ayez pitié de ces nombreuses personnes. Elles ont agi ainsi à cause de moi, parce que j’étais avec elles à cet endroit (C’est là l’origine de la spiritualité de « C’est de ma faute »). Vous vous serviez d’elles comme instruments pour de me éduquer. C’est pourquoi Ils sont des victimes à cause de moi. » Je n’arrivais plus à me retenir de crier violemment parce que je réalisais qu’elles avaient souffert des maux à cause de moi et de ma présence là. « Seigneur, pardonnez à ces pécheurs. Pardonnez à ces pécheurs.» Je demandais pardon pour eux.

Tandis que je me repentais sincèrement en demandant pardon, la porte du Ciel s'est subitement ouverte et j'ai été inondée par une vive lumière. J'ai aussi entendu trois fois de suite les paroles suivantes: “La porte du Ciel est ouverte.”,  “La porte du Ciel est ouverte.”, “La porte du Ciel est ouverte.” Je suis devenue une humble et toute petite personne  puis j'ai prié avec inquiétude: ‘Seigneur, ouvrez davantage mon coeur, ouvrez-le davantage.’ 

Jusqu’ici, je pensais avoir vécu une bonne vie, n’avoir jamais fait d’erreur. Un pareil orgueil venait de faire place à la prise de conscience que j’étais la plus grande pécheresse. Mon corps se durcit à nouveau. Puis je revins à la maison avec l’aide d’autres personnes. Alors que j’étais étendue sur le sol, j’ai prié : « Seigneur, que je vive ou que je meurs, je quitte tout pour vous. »

L’Appel du Seigneur pour une mission

Trois jours plus tard, j’entendis à nouveau la voix du Seigneur: « Ma fille! Dieu a travaillé dans le cœur de sa servante. Lève-toi en toute hâte! Je Me ferai connaître à travers toi, qui es indigne. » J’étais tellement surprise en entendant ces paroles que je me suis levée tout de suite. Je savais que j’étais à nouveau guérie. J’avais l’impression de voler. Le Seigneur est ressuscité trois jours après sa mort. Il m’a relevé de ma maladie et de mon repentir le troisième jour. « Oui, Seigneur, je Vous appartiens totalement. Utilisez-moi selon Votre Volonté. »

Les trois jours suivants, le Seigneur m’accorda tout ce que je voulais, même ces choses qui me passaient en coup de vent dans la tête. A tout moment, le Seigneur me montrait que rien n’était impossible à Dieu. Le Seigneur m’accorda aussi de lire dans la pensée des autres personnes et de comprendre la nature des autres maladies. En raison de cela, j’ai eu des douleurs insupportables. Le Seigneur me montrait ceux qui étaient en train de travailler pour le Seigneur et pensaient être proche de Lui,  Lui infligeant de plus grandes souffrances, Le crucifiant avec de plus gros clous.

Lorsque Jésus étaient en train d’entrer à Jérusalem monté sur un âne, de nombreuses personnes l’accueillaient en mettant des branches de palmier et leurs habits devant l’âne. Que ce serait-il passé si l’âne avait pensé que la foule était en train de l’accueillir au lieu du Seigneur ? Que serait-il arrivé à Jésus qui était monté sur l’âne si l’âne s’était mis à sauter de joie ? Oui, lorsque nous travaillons à faire connaître le Seigneur, nous pouvons manquer d’humilité et penser que c’est nous qui faisons le travail. Alors, nous faisons tomber à terre le Seigneur.

La pensée que cela pourrait aussi m’arriver me fit froid dans le dos. Lorsque je participais au Mouvement charismatique, beaucoup de gens m’aimaient et me plaçaient devant les autres.

Mais à présent, je souhaite pouvoir travailler dans l’humilité et cachée (aux yeux du monde). Je priai : « Seigneur, j’en ai vu assez. Je Vous en prie, ne m’en montrez pas plus. Si cela peut-être de quelque utilité pour la conversion des pécheurs qui sont en train de crucifier le Seigneur, je mènerai avec joie une vie de souffrances. » « Seigneur, je suis tellement indigne, mais si cela pouvait apporter la plus petite aide à l’Oeuvre du Seigneur, je suis prête à offrir mes souffrances joyeusement. » C’est ainsi que je me suis consacrée avec mes souffrances à la conversion des pécheurs.

Depuis ce temps-là, j’ai reçu de nombreuses fois des souffrances extrêmes. Trois ans plus tard, je me préparais à nouveau à mourir. Alors que j’allais à la réunion de prière de l’Heure Sainte à Gwangju, je priai ainsi : « Seigneur, si je meurs, je Vous appartiens. Si je suis vivante, je Vous appartiens. Que Votre Volonté soit faite. » Je fus complètement guérie pendant cette réunion de prière.

A partir de ce moment-là, le Seigneur m’a accordé plus de souffrances et Il a rétabli au besoin ma santé. A partir du 30 juin 1985, le Seigneur nous donna les larmes de Sa Mère et des larmes de sang à travers la statue de la Sainte Vierge qui était chez nous. Et plus tard, Il nous a donné de l’huile parfumée à travers la même statue. Il nous a aussi envoyé de nombreux messages qui sont nécessaires à nous tous. Julia a continué à recevoir les messages et à souffrir.

D’autres miracles ont continué d’avoir lieu: l’huile parfumée exsudant de la statue de Notre-Dame, le parfum de rose, les guérisons de maladies incurables, les miracles Eucharistiques et la descente du Précieux Sang de Notre Seigneur. Le Seigneur s’est aussi manifesté à nous par le changement visible de la Sainte Hostie consacrée et Il a provoqué à maintes occasions la descente de la Sainte Hostie dans la Chapelle parce que beaucoup d’enfants n’acceptent pas que le Seigneur vienne à nous et se fasse nourriture à cause de Son Amour pour nous.

“Moi, je suis pécheresse, j’espère seulement et prie afin que tous amendent leur vie selon les messages de la Sainte Mère, qu’ils montent à bord de « Marie, l’Arche du Salut » et qu’ils soient sauvés. Ce que je désire pour moi-même, c’est de vivre cachée en m’occupant des délaissés dans le monde. Rendons gloire à Dieu seul !

Ô Seigneur, ma lumière et mon sauveur !
L'amour est beau et doux, mais il est aussi sacrifice et sueur.
Pour faire éclore une belle fleur d'amour, je veux aimer même le froid amer de l'hiver
et offrir sans cesse les douleurs qui me visitent, en imitant les martyrs.
Je veux être pour Toi une consolation comme un grain de blé qui tombe 
en terre et meurt pour porter de nombreux fruits. 

Unworthy sinner, Julia Kim,  September, 1997


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