💌 501. A travers toi qui t'humilies toujours en te disant indigne

Alors que mon corps se raidissait et devenait de plus en plus rigide, mon mari et les volontaires assis à côté de moi ont commencé à se relayer pour masser mon corps raidi. Malgré la rigidité totale de mon corps, ma conscience et mes sens étaient encore intacts et je pouvais comprendre tout ce que l'on me disait. Cependant, quand mon mari me demandait : « Chérie, ça va ? », je n'arrivais pas à ouvrir la bouche. je ne pouvais pas ouvrir la bouche et j'avais beau essayer, je ne pouvais pas répondre.

Mon corps refusait de m'écouter et ne parvenait pas à se mouvoir. Finalement, avec l'aide de plusieurs personnes venues de Naju avec mon mari, j'ai réussi de justesse à rentrer chez moi à Naju depuis le Centre de la Petite Fleur de Gwangju. Même une fois arrivée à la maison, je ne pouvais toujours pas bouger et je n'ai donc pas pu aller au salon de beauté. Je craignais que les gens me jugent négativement si je m'allongeais dans ma chambre et pensent que j'étais tombée malade au point de ne plus pouvoir bouger après avoir assisté à la réunion de prière.

Craignant que ma famille ne s'inquiète, j'ai réussi, avec le soutien de mon mari et de ma mère, à monter dans l'espace supérieur de l'étroit placard de la chambre et à m'y allonger, là où nos affaires étaient rangées. Dans l'obscurité totale du placard, mon âme s'est sentie comme dans un espace transcendant tout. Je considérais tous mes péchés. En pensant à mon douloureux passé, j'ai offert au Seigneur mes faiblesses telles qu'elles étaient.

"Seigneur ! Je me remets entièrement à Votre volonté, que je meure ou que je vive. Faites de moi un usage entièrement conforme à Votre volonté". Je suis restée allongée, devenant ainsi complètement une pécheresse, immobilisée, les larmes coulant sur mon visage, tout en continuant à prier le chapelet. Allongée sur l'espace supérieur du placard, j'ai repensé à tous mes péchés et j'ai demandé pardon à Jésus pour chacun de mes péchés, un à un.

Dès mon plus jeune âge, de nombreuses personnes m'ont enviée et jalousée. D'innombrables harceleurs m'ont suivie et de nombreux hommes ont tenté de m'agresser sexuellement. J'ai beaucoup souffert, au point de dire que les hommes étaient répugnants, mais tout cela était entièrement de ma faute. "Pourquoi n'ai-je pas réalisé jusqu'à présent qu'ils étaient des victimes à cause de mon existence?”

Il y a eu tant d'hommes qui m'ont poursuivie pendant des années de manière unilatérale, poussés par leurs propres sentiments, parce qu'ils étaient attirés par moi. Il y avait aussi beaucoup d'hommes qui répandaient toutes sortes de rumeurs malveillantes pour me posséder et certains d'entre eux ont même prétendu à tort avoir vécu avec moi ou m'avoir mise enceinte, répandant des rumeurs absurdes et sans fondement qui m'ont rendu la vie difficile. Pourquoi ne les ai-je considérés que comme des pécheurs ? Ils ont été attirés par moi parce que j'étais là, parmi eux, et comme cela a dû être difficile pour eux de souffrir de la maladie d'amour !

N'ayant jamais ouvert les innombrables lettres d'amour provenant de ces hommes, je me croyais innocente. Mais d'une certaine manière, je n'étais ni laide ni grosse ; au contraire, j'étais gentille et je ne nourrissais aucune malveillance. C'est pourquoi les gens me disaient souvent : « Es-tu tombée du ciel ou es-tu sortie de la terre ? ». Même si je marchais la tête baissée, n'était-ce pas mon existence qui les excitait ? Franchement, si ce n'était pas de ma faute, de quoi d'autre s'agissait-il ?

Bien que j'aie donné le meilleur de moi-même, sans relâche, dans les tâches qui m'étaient assignées, partout où je me trouvais durant ma vie, ces personnes sont tout bonnement demeurées impayées malgré le travail acharné et le dévouement dont j'ai fait preuve. D'innombrables personnes m'ont battu et ont même essayé de me tuer par envie et jalousie. Mon deuxième oncle le plus âgé et même ma belle-mère, tous les deux nous ayant tourmentés, ma mère et moi, tout au long de notre vie. Lorsque j'ai pleinement réalisé que seule ma présence à leurs côtés les avait poussés à commettre des péchés contre moi, j'ai compris qu'il n'y avait absolument rien que j'avais vécu qui ne soit pas de ma faute.

Lorsque j'avais été guérie de mon cancer en phase terminale, je n'avais pas renié les paroles des personnes qui disaient que j'avais été guérie et sauvée parce que ma vie avait été tellement bonne. Cependant, j'ai réalisé que le véritable salut n'est pas venu lorsque j'ai été guérie de mon cancer en phase terminale, mais plutôt lorsque je me suis confessée devant le Seigneur en tant que pécheresse, en me frappant la poitrine et en pleurant sans cesse en signe de repentance. J'étais vraiment une grande pécheresse parmi les autres pécheurs.

J'ai pleuré et prié sans arrêt, implorant désespérément le pardon pour mes propres péchés, moi qui aurais pu crucifier Jésus sans me rendre compte que j'étais pécheur. Allongée dans le placard, je me suis profondément repentie de m'être considérée comme une personne juste, alors que j'étais la pécheresse la plus indigne, sans me rendre compte que ma simple présence avait conduit mon prochain à commettre des péchés. À ce moment-là, j'ai ressenti intensément que Jésus était vraiment avec moi dans mon cœur.

Alors que je priais le rosaire, m'offrant entièrement au Seigneur, incapable de contenir mes larmes, j'ai entendu la voix de Jésus - une voix très douce et aimable - embrasser chaleureusement mon âme, laissée dépouillée et vide en tant que pécheresse, sans rien à quoi se raccrocher.

"Ma fille bien-aimée ! Lève-toi maintenant, car ne suis-je pas ressuscité de la mort après trois jours ? Toi aussi, après t'être abandonnée et soumise entièrement à moi pendant trois jours, complètement incapable de bouger, impuissante, tu es maintenant ma petite âme, la plus aimable. Dieu a aimé la bassesse de sa servante et s'est ému d'un tel cœur capable de ressentir ses propres faiblesses.

Je t'utiliserai comme un instrument pour Me faire connaître, Moi et Ma Mère, à travers toi, qui acceptes même les péchés des autres comme étant « de ma faute », avouant : « Je ne suis qu'une pécheresse indigne », et qui te précipite vers Moi comme étant une pécheresse indigne ".

En entendant ses paroles, je me suis immédiatement levée d'un bond. "Oh, mon Jésus, Vous êtes vraiment mon Seigneur. Comment cette pécheresse, qui n'est qu'indigne et inadéquate, a-t-elle pu oser faire connaître Jésus et la Sainte Mère ? Mais que ne pourrais-je pas faire si mon Seigneur, qui m'a ressuscité d'entre les morts, me le demande ?

"Ne t'inquiète pas. Je t'ai préparée dès le ventre de ta mère jusqu'à maintenant et je t'ai raffinée dans le fournaise depuis ta naissance. Suis-moi avec plus d'humilité et reste uniquement dans mon amour. Je serai toujours avec toi et maintenant l'odorant holocauste sacrificiel de ton âme continuera d'être offert en sacrifice devant le Trône de Dieu le Père".

"Oh, mon amour, mon Jésus bien-aimé ! Je suis reconnaissante, toujours reconnaissante. Comme Vous vous êtes remis entièrement à Dieu le Père, bien que je sois toujours indigne, je me remets entièrement à Vous, Jésus. Désormais, je souhaite que les prières, les sacrifices, les réparations que je Vous offre soient une source de consolation pour Vous, Jésus. Je Vous en prie, que cela se réalise  pleinement ! Amen !"

Dès que j'ai entendu les paroles de Jésus, étonnamment, tout mon corps s'est rempli de vie. Une force qui n'existait pas auparavant est apparue. Quelques instants avant d'entendre ses paroles, il m'était difficile de bouger ne serait-ce que le bout d'un doigt, mais maintenant, tout mon corps se sentait aussi léger qu'une plume. "Oui, Jésus ! À partir de maintenant, tout mon être Vous appartient entièrement. Utilisez-moi à votre guise et prenez pleinement possession de mon existence.

Je me cacherai bien derrière le Seigneur pour ne pas être vue. Faites que la gloire ne revienne qu’à Vous seul, Jésus, et laissez cette pécheresse indigne respirer uniquement sous vos ailes. Amen !"

💗 La page de Ma Réflexion 😇💗

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