495. Quand dit-on : « C'est un mauvais moment à passer ? »
「 La Vie préparée par le Seigneur」
Les Cinq Spiritualités, tout au long de sa vie et dès son enfance
Sa vie de Maman Julia n’est pas centrée sur elle-même. Sa vie a été préparée par le Seigneur qui nous a donné (à travers la vie de Maman Julia) un exemple parfait de la manière dont nous devrions vivre en accord avec la volonté de Dieu et sur la base de l’Evangile.
Le contenu qui est donné est très spécifique, il décrit les incidents qu’elle a rencontrés, ses souffrances immensurables ainsi que les tribulations qu’elle reçoit constamment des autres. Nous apprenons également comment elle a surmonté toutes les difficultés dans sa vie grâce aux Cinq Spiritualités.
En fait, Maman Julia voulait vivre une vie cachée comme une fleur sauvage sans nom. Mais Jésus lui a dit : « Transmets ta vie » et voulait qu'elle fasse connaître au monde sa vie, la vie de la petite âme préparée par le Seigneur.
Alors Maman Julia a répondu « Amen » et elle essaye d'accomplir la mission qui lui a été confiée. En effet, c’est dans les plans de Dieu que sa vie n’est pas pour elle-même mais pour toucher autant de vies que possible.
「La Vie préparée par le Seigneur」 recouvre toutes les souffrances et les douleurs qu’elle a endurés dans sa vie de son enfance à sa vie récente.
Chaque moment de sa vie est rempli d’immenses douleurs et d’innombrables souffrances, mais elle pratique les Cinq Spiritualités avec diligence et sans faute. Elle a vaincu chacune d’elles en les sublimant par l’amour.
Vous lirez chaque histoire sur la façon dont elle a pratiqué les Cinq Spiritualités dans sa vie difficile. Nous sommes dans un moment décisif et urgent et nous ne savons pas quand Dieu châtiera ce monde remplis de péchés extrêmes.
Tout le monde doit changer et vivre une vie de pénitence. Alors, que signifie le repentir ? Le repentir, c’est de ne pas pleurer de nos péchés mais de faire disparaître toutes nos mauvaises habitudes et de vivre une vie en accord avec la sainte volonté de Dieu. Les Cinq Spiritualités sont des moyens de vie pour nous diriger vers le chemin de vie que Dieu attend de nous.
La coupe de Dieu déborde en ce temps d’urgence. Nous ne savons pas quand le monde sera châtié ou quand Dieu nous enmènera à la maison. Personne ne peut dire ce qui se passera demain. C’est pourquoi, ces temps sont si critiques qu’il faut nous armer des Cinq Spiritualités immédiatement.
Nous devons connaître et apprendre l’exemple parfait préparé par Dieu en étudiant et en imitant la vie de Maman Julia.
Chapelle de Notre Dame de Naju 12, Najucheon 2-gil, Ville de Naju, Jeonnam, 58258, Corée du Sud |
Montagne de Notre Dame de Naju Singwang-ro 425, Dasi-myeon, Ville de Naju, Jeonnam, Corée du Sud
TÉL +82 61-334-5003 | FAX +82 61-332-3372 | E-mail najumaryfr@gmail.com
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Deux jours avant Chu-Seok ( une fête d'action de grâce coréenne), mon beau-frère, qui était devenu juge, est venu de Séoul pour célébrer la fête dans sa ville natale de Gwangju. Il s'est d'abord arrêté chez moi à Naju, nous a offert une caisse de poires et s'est ensuite rendu chez mes beaux-parents à Gwangju. Comme nous nous rendions également à Gwangju, il aurait pu nous offrir le cadeau là-bas. Cependant, j'ai été très touchée par le fait qu'il ait pensé à nous et qu'il se soit d'abord arrêté à Naju, qui est plus éloignée de Séoul que de Gwangju.
Alors que j'ai pleinement soutenu mon beau-frère jusqu'à ce qu'il devienne juge, je n'ai pas pu subvenir aux besoins de mes enfants, ma mère a été soumise à toutes sortes de travaux pénibles et j'ai souffert plus que la mort pendant sept ans. Pourtant, je n'ai jamais attendu de récompense de sa part. Je souhaitais seulement que mon beau-frère réussisse et je me sentais satisfaite si, en tant qu'huissier de justice, il accomplissait de bonnes actions en faveur des droits des personnes lésées et démunies.
Bien que je n'aie jamais entendu de salutations sincères de la part de mon beau-frère me disant « Je te remercie « ou « Tu t'es donné beaucoup de mal pour moi, » j'étais simplement heureuse de l'avoir fait parce que je voulais l'aider et je l'ai offert en pratiquant le Semchigo comme si j'avais été aimée. Je ne peux pas exprimer à quel point je me suis sentie comblée et heureuse de recevoir ce cadeau inattendu que je n'avais jamais espéré.
Ma famille n'avait pas les moyens d'acheter et de manger ne serait-ce qu'une simple boîte de fruits parce que j'étais occupée à rembourser toutes sortes de dettes énormes de mes beaux-parents et à payer la scolarité de mes beaux-frères et belles-sœurs. Lorsque je me rendais chez ma belle-sœur, je remarquais qu'il y avait toujours des boîtes de fruits et j'aurais aimé pouvoir offrir tout cela à mes enfants. De temps en temps, j'achetais des fruits abîmés, au rabais, qui n'étaient pas les produits habituels, et après avoir soigneusement coupé à la main chaque partie abîmée, je donnais les fruits à manger à mes enfants.
En les nourrissant avec ces fruits, je pratiquais le Semchigo, comme si j'avais acheté beaucoup de bons fruits frais et que je les donnais à mes enfants. J'ai prié Dieu de veiller à ce que mes enfants absorbent toujours les éléments nutritifs nécessaires à leur santé, équivalents à la quantité qu'ils auraient consommée avec ces fruits frais afin de les les protéger.
Mais aujourd'hui, alors que je recevais pour la première fois une boîte entière de fruits ordinaires, j'étais folle de joie à l'idée de pouvoir offrir à ma famille des fruits frais et bons. Je n'ai même pas ouvert ce cadeau tellement j’étais heureuse de le montrer d'abord à mon mari et à mes enfants. Au lieu de cela, j'ai attendu avec impatience le retour rapide de ma famille, ayant l'impression d'avoir gagné le monde entier. Lorsque mes enfants sont rentrés de l'école et que mon mari est revenu du travail, notre maison s'est mise à bourdonner. « Chers enfants, aujourd'hui, votre cinquième oncle nous a offert un cageot de poires », me suis-je exclamée, le cœur débordant d'excitation. Désireuse de partager ma joie exubérante, j'ai ouvert le cageot pour que nous la mangions ensemble, mais je me suis aperçue qu'il manquait une poire.
« Hein ? Ce n'est pas un cadeau ? » J'étais sur le point d'avoir des pensées insolites, mais je me suis vite rassurée : « Oh, il a dû avoir tellement soif en chemin qu'il en a sorti une et l'a mangée. Ça lui a fait du bien. » Cependant, lorsque j'ai pris une poire et que j'ai essayé de la peler avec un couteau, le fruit était tellement mou que le couteau n'a pas pu le couper correctement et je n'ai même pas pu le peler. C'était si étrange que lorsque j'ai goûtée la poire, elle était immangeable.
Il en allait de même pour les autres poires. Je me suis dit : « Comment a-t-il pu nous offrir en cadeau de fête ces poires qui ne pouvaient même pas être utilisées pour l'alimentation des animaux et dont l'intérieur était déjà gâté et complètement dépourvu de fraîcheur ? » Mes sentiments étaient très partagés. Je n'ai jamais attendu de compensation pour soutenir leur éducation ; je l'ai fait par amour fervent pour mes beaux-frères et belles-sœurs. Par conséquent, je n'aurais jamais été déçue par eux même si je n'avais reçu aucun cadeau de leur part.
Néanmoins, le premier cadeau que j'ai reçu a été un cageot de poires toutes pourries. À ce moment-là, les souvenirs des luttes désespérées par le passé ont resurgi, lorsque je me suis sacrifiée pour mon cinquième beau-frère avec le cœur rempli d'amour sincère. J'ai eu le cœur serré en pensant aux sacrifices non seulement de mes enfants, mais aussi de ma propre mère, que j'aime plus que ma propre vie. Leurs sacrifices étaient liés et ont contribué aux sacrifices que j'ai faits pour mon beau-frère...
Jusqu'à ce que mon beau-frère devienne juge, j'ai dû fournir l'argent nécessaire à son éducation, même si j'ai souffert de la douleur de la mort à plusieurs reprises. Ainsi, même lorsque je mourais de faim, je pratiquais le Semchigo comme si j'avais déjà mangé et lorsque nous n'avions pas de vêtements à porter, je pratiquais le Semchigo, comme si nous avions des vêtements à porter. Pour obtenir du fil, j'ai défait les vieux vêtements en laine et je les ai tricotés à nouveau pour fabriquer les vêtements de mes enfants. Parfois, je n'avais pas d'argent et même mes enfants souffraient de la faim.
L'épreuve de ce coeur douloureux et meurtri pendant tant d'années qui m'a fait sacrifier même mes enfants bien-aimés... qui étaient si précieux que je les ai élevés même lorsqu'ils avaient le nez qui coulait, je l'aspirais avec ma bouche, craignant que la peau autour du nez ne devienne rouge et ne s'écorche. Mes enfants étaient toujours prêts à suivre les souhaits de leur mère sans montrer le moindre signe de lutte. Cependant, me sentant désolée et douloureuse en tant que mère, j'ai essuyé les larmes de mes yeux qui coulaient sans que je m'en rende compte et je me suis frottée la poitrine pour apaiser mon cœur.
En me souvenant de ma mère, qui avait travaillé sans relâche pour moi en dépit de notre situation familiale difficile, j'ai interrompu mes études, que j'avais tant désiré poursuivre, et j'ai pratiqué le Semchigo comme si je fréquentais l'école secondaire.
Cependant, je me sentais très triste que mes beaux-parents n'aient envoyé que leur fils aîné, le père de mes enfants, au lycée, tandis que leur deuxième fils allait au collège et que le reste de la fratrie n'allait qu'à l'école primaire. C'est pourquoi j'ai fait tout ce que j'ai pu pour assurer la continuité de l'éducation de mes beaux-frères et belles-sœurs et j'ai fait de mon mieux pour les aider.
Afin de payer les frais de scolarité de mon cinquième beau-frère, même pendant ma grossesse, j'ai travaillé sans relâche, incapable de manger correctement, tout en portant sur mon dos mon robuste fils aîné de trois ans. Lorsque j'ai eu des saignements et que j'ai consulté un médecin à la clinique d'obstétrique et de gynécologie, on m'a informée que mon bébé était mort, alors qu'il était vivant et en bonne santé, et on m'a forcée à avorter. Après avoir subi une nouvelle intervention chirurgicale une semaine plus tard, j'ai été déclarée morte le lendemain, huit jours après l'avortement forcé, avant d'être réanimée par la suite. Cependant, ma santé s'est détériorée et je mourais des suites de la maladie. J'ai atteint un point où j'étais incapable de m'occuper de mes propres enfants qui avaient le plus besoin de moi.
Surtout, même après la naissance de mon quatrième enfant, ma mère et moi sommes restées dévouées à ma belle-famille !
Un jour, alors que je faisais la lessive dans un ruisseau près d'une cascade malgré mon état de faiblesse, mon troisième enfant est tombé dans le courant et a été emporté. En désespoir de cause, je me suis jetée à l'eau et j'ai réussi à sauver mon bébé. Cependant, épuisée, je me suis immédiatement effondrée et, depuis ce jour, suis au seuil de la mort !
Finalement, j'ai été admise à l'hôpital de l'université nationale de Chonnam et j'ai dû subir une opération sous anesthésie générale pour une appendicite aiguë. Par conséquent, même s'il s'agissait d'une période cruciale pour l'allaitement de mon quatrième enfant, je n'ai pas pu l'allaiter à cause de l'opération.
Même après l'opération, on m'a conseillé de ne pas allaiter mon bébé pendant deux ou trois mois en raison de risques éventuels, et je l'ai donc élevé avec du lait maternisé. Cela m'a complètement brisé le cœur...
Je ne pouvais que prier sincèrement Dieu pour toutes les choses que je ne pouvais pas faire, pour nourrir mes enfants bien-aimés, pour remplir leurs âmes et leurs corps sans la moindre carence, pour les garder en bonne santé et que Dieu les élève lui-même. De plus, après avoir enduré tant de souffrances et n'avoir pas pu payer les visites à l'hôpital en raison de difficultés économiques, j'ai été condamnée à mort : le cancer s'était métastasé dans tout mon corps et était parvenu à la phase terminale !
Même si j'étais malade et mourante, je ne me suis jamais reposée, ne serait-ce qu'un seul jour, pour financer la scolarité des jeunes frères et sœurs de ma belle-famille et subvenir aux besoins de ma belle-mère. Ainsi, sans nourriture, repos ou sommeil, j'ai travaillé sans relâche avec beaucoup d'anxiété et d'inquiétude pour gagner de l'argent et j'ai fini par survivre jusqu'à aujourd'hui... Avec la seule intention d'aider mon cinquième beau-frère à passer l'examen du barreau, j'ai été confronté à de fortes turpitudes, m'accrochant avec impuissance à ma vie qui s'éteignait lentement et à grand peine. Combien de fois avais-je frôlé la mort ?
Finalement, mon beau-frère est devenu juge et je me suis réjouie comme s'il s'agissait de mon propre succès, me sentant même plus heureuse que si cela m'était arrivé en réalité. Cependant, lorsque j'ai réalisé que ce que j'avais reçu était un amour dévastateur et froid, je me suis sentie méprisée et ignorée, mon cœur a souffert très profondément.
💗 La page de Ma Réflexion 😇💗
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