La Vie préparée par le Seigneur
379. Ma fille aînée a reçu un prix de piété filiale de l'école
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379. Ma fille aînée a reçu un prix de piété filiale de l'école
Chapelle de Notre Dame de Naju 12, Najucheon 2-gil, Ville de Naju, Jeonnam, 58258, Corée du Sud |
Montagne de Notre Dame de Naju Singwang-ro 425, Dasi-myeon, Ville de Naju, Jeonnam, Corée du Sud
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💌 379. Ma fille aînée a reçu un prix de piété filiale de l'école
Un jour, le professeur principal de ma fille aînée m'a contactée et m'a dit : " La mère de Yoo-Hyeong ! (expression couramment utilisée en coréen pour s'adresser aux parents d'un élève) Comment se fait-il que vous ayez une si bonne fille ? Nous avons tous fondu en larmes en lisant son journal". Le professeur de ma fille a été tellement touché par le journal de ma fille qu'il l'a transmis au directeur de l'école. Finalement, il a été rendu public auprès de tous les enseignants. Non seulement le directeur, mais aussi tous les enseignants qui ont lu le journal ont été émus aux larmes.
Ma fille a ainsi reçu un prix de dévouement à la famille de la part de l'école et elle est devenue une source d'admiration pour les enseignants. Je me suis sentie immensément fière et heureuse pour ma fille, mais en même temps, je n'ai pas pu m'empêcher d'être gênée par le fait que notre vie difficile ait été rendue publique, y compris l'incident au cours duquel mes enfants ont dû souffrir de la faim à cause du manque de riz. Je n'avais aucune idée que ma fille écrivait un tel journal. Après avoir entendu les paroles de l'enseignant, j'ai lu secrètement son journal et j'ai fondu en larmes, me sentant incroyablement désolée et le cœur brisé.
* * * * * * Nuageux
Ma mère est toujours malade et alitée. Je verse secrètement des larmes en me sentant désolée pour ma mère, mais je souris devant elle comme si j'allais bien. Ma mère pleure discrètement sans que nous la voyions, mais elle cache ses larmes quand nous la voyons, en disant qu'elle a quelque chose dans les yeux. Pour apporter un peu plus de joie à ma mère, j'ai pris la résolution d'étudier dur, de bien m'occuper de mes jeunes frères et sœurs et de mieux participer aux tâches ménagères.
* * * * * * Nuageux
Aujourd'hui, j'ai eu beaucoup de mal à faire la lessive. Surtout quand j'ai lavé l'uniforme de la défense civile de papa, des petits cailloux et du sable restaient collés à l'uniforme parce qu'il y avait peu d'eau qui coulait dans le ruisseau. J'ai eu beaucoup de mal à le rincer. Lorsque j'ai eu tant de mal à le rincer, une dame qui faisait aussi la lessive est venue le faire à ma place. Je lui en suis très reconnaissante !
* * * * * Ensoleillé
Aujourd'hui, il semble que maman se sente encore plus mal.
J'ai sorti tout le linge, même celui que maman avait caché, je l'ai lavé et je l'ai mis à sécher. Maman a été surprise de les voir : "Oh, mon Dieu ! Comment as-tu lavé ces vêtements ? Ils sont très difficiles à laver pour une enfant comme toi...." Elle m'a serré dans ses bras et m'a dit, en pleurant : "Tu as beaucoup souffert parce que je suis malade. Je devrais bientôt guérir pour toi..." J'ai pris la résolution de faire plus d'efforts pour rendre maman heureuse.
* * * * * Ensoleillé
Aujourd'hui, une femme en haillons est venue chez nous avec sa fille. Bien que maman n'ait pas de vêtements de rechange, elle a donné les siens à la femme en haillons et les nôtres à sa fille. Maman les a nourries avec ce qu'il nous restait de nourriture. Elle leur a même donné le peu de riz que nous avions avant leur départ. Maman nous a dit : "Mes chéris ! Nous pourrons manger quand grand-mère apportera du riz, mais ces mendiants n'auront rien à manger si personne ne leur en donne. Alors, nous allons supporter notre faim un peu plus longtemps, d'accord ?" Même si nous avions très faim, nous avons décidé de suivre les paroles de maman et de supporter la faim parce que nous avons pu comprendre un peu l'amour que maman montrait aux mendiants.
* * * * * * Nuageux
Maman avait donné tout le riz qu'il nous restait aux mendiants, espérant que notre grand-mère apporterait bientôt du riz, mais elle n'est pas venue. Nous n'avions donc presque rien à manger et nous sommes restés affamés pendant trois jours. Puis, le troisième jour, l'amie de maman, la femme d'un policier, nous a apporté du riz fraîchement récolté à partager. Ce fut le premier repas délicieux que nous avons mangé en trois jours. Il était si délicieux que je n'en oublierai jamais le goût. J'étais si reconnaissante envers elle.
Nous lui sommes très reconnaissantes, car elle nous a donné le riz comme si elle avait su que nous avions faim ! Maman nous avait dit de ne montrer à personne que nous avions faim. Alors, quand bien même nous cachions notre faim, elle, qui n'était pas au courant de notre situation, nous a apporté le riz. Maman nous a dit qu'elle devait financer les études de notre cinquième oncle paternel et qu'elle nous demandait de tenir bon jusqu'à ce qu'il passe l'examen du barreau.
* * * * * Ensoleillé
Aujourd'hui, en rentrant de l'école, ○○ m'a invitée chez elle, où elle m'a offert un délicieux repas. Cependant, je n'ai pas pu le manger parce que je n'arrêtais pas de penser à Ma mère, qui était malade et alitée, et à mes jeunes frères et sœurs. Lorsqu'ils m'ont demandé pourquoi je ne mangeais pas, je n'ai pas pu me résoudre à leur expliquer. Mes larmes ont coulé sur le chemin du retour.
Lorsque je suis rentrée à la maison, j'ai été surprise de voir maman debout et en train de travailler. Je l'ai serrée fort dans mes bras et je lui ai demandé : "Maman, ça va maintenant ? Maman a hoché la tête. Puis, j'ai instantanément caché mes genoux blessés de peur qu'elle ne les voie et ne s'inquiète. Quelques jours plus tôt, j'avais secrètement lavé les couches de mon jeune frère dans le ruisseau et j'étais tombée sur une pierre pointue en rentrant à la maison, me blessant aux genoux et saignant.
J'ai pleuré en lisant le journal intime de ma fille de quatrième année d'école primaire, rempli d'un amour si profond et d'une piété filiale si profonde à mon égard ! D'autres histoires encore m'ont profondément touchée. Même si ma fille aînée ne l'a pas exprimé, elle savait déjà tout. Par amour profond pour moi, elle avait gracieusement offert toutes ces choses difficiles qui étaient trop difficiles pour elle, une jeune enfant.
Ma fille aînée avait ainsi déversé tout son amour et ses soins sur moi. En pensant à cette charmante aînée et à ces enfants encore jeunes, je me suis dit que je ne devrais jamais me laisser mourir. " Bon, pour le bien de ma fille, je ne peux pas me laisser emporter par la mort. Je vais rassembler plus de force et de courage pour combattre cette maladie. Je me relèverai définitivement de cette épreuve, je vivrai une vie meilleure et je construirai un foyer plus heureux." J'ai pris cette ferme résolution.
Comme Maman Julia le disait que "La joie et la grâce sont doubles
et même triples lorsqu'elles sont partagéesentre nous."
La page de la réflexion
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