💌 531. Le salon de coiffure Jeong, tellement fréquenté qu'il n'y avait même pas de place pour se déplacer, était béni par le Seigneur.

Même après avoir remporté la médaille d'or, j'ai travaillé avec dignité en tant « qu'esthéticienne au service du Seigneur », et non en tant qu'esthéticienne mondaine de haut niveau. Je voulais que notre salon de beauté soit plus qu'un simple salon. Je voulais qu'il devienne un « hôpital pour les âmes » où Dieu pouvait accorder la grâce de la guérison à de nombreuses âmes en transformant notre travail en prières. Et en effet, le Seigneur a écouté mes humbles prières.

Par conséquent, de nombreuses personnes ont reçu des grâces de guérison pour leurs âmes et leurs corps. C'est avec un tel cœur que j'ai travaillé avec diligence en donnant le meilleur de moi-même en toute sincérité ainsi qu'en transformant ma vie en prières. Dans de nombreux salons de coiffure, pas tous mais beaucoup, on conseillait aux clientes de faire une nouvelle permanente pour gagner plus d'argent alors qu'une simple coupe de cheveux aurait suffi. On prétendait que si les cheveux étaient coupés alors qu'ils étaient devenus longs, l'ondulation de la permanente serait également coupée, ce qui n’était pas très esthétique. On recommandait donc aux clientes de faire une nouvelle permanente et celles qui ne venaient que pour une coupe de cheveux finissaient souvent par se faire faire une permanente après avoir entendu ce conseil.

Quant à moi, j'examinais d'abord attentivement les personnes qui venaient pour une permanente. Si j'estimais qu'une coupe de cheveux suffisait à améliorer la coiffure de mes clientes, je leur recommandais de se contenter d'une coupe de cheveux. Et elles me répondaient alors généralement : « Oh là là, la permanente ne va-t-elle pas disparaître complètement ? Mes ondulations ont déjà perdu du volume et de la souplesse. Si vous vous contentez de les couper, cela ne risque-t-il pas d'être encore pire ? »

Alors je souriais et je répondais aux clientes: « Laissez-moi faire. Je ferai en sorte que vous soyez jolie avec des ondulations volumineuses. Si la coupe de cheveux ne fonctionne pas, on pourra essayer une permanente. » « Oui, cela me convient », disaient-elles. J'ai toujours travaillé consciencieusement en gardant le Seigneur à l'esprit et en leur disant toutes les choses exactement comme elles étaient. Je priais ainsi sincèrement : « Veuillez coupez toutes les parties flétries de l'âme de cette dame et laissez son âme et son corps ressusciter grâce au toucher du Seigneur », et je ne procédais qu’à une coupe de cheveux.

Comme je l’avais pensé, la coiffure étaient devenue parfaite, comme si elle avait été fraîchement séchée au sèche-cheveux. En voyant les cheveux de ma cliente si joliment coiffés, cette dernière s'exclamait pleine d'admiration: « Ouah, mes cheveux avaient vraiment besoin d'une permanente ! Comment avez-vous réussi à les raviver avec une simple coupe en les transformant en cheveux bouclés et séchés qui sont encore plus beaux que des cheveux permanentés ? Vos compétences sont vraiment étonnantes ».

Ainsi les clientes ont commencé à affluer davantage, appelant ce salon de coiffure un salon consciencieux. Les clientes aimaient que je leur coupe les cheveux et elles me disaient: « Comment faites-vous pour les couper sans faire de bruit de ciseaux ?

Cela aussi, c’est ce que le Seigneur a fait pour moi. Une coiffeuse m'a demandé : « Vos ciseaux sont-ils spéciaux ? » Après avoir utilisé mes ciseaux, elle a dit : « Non, ils ne le sont pas. S'il vous plaît, apprenez-moi cette technique. »

J'ai toujours employé tout le personnel comme des coiffeuses de premier ordre. Une seule fois, j'ai eu recours à une ‘shi-da’ (une coiffeuse assistante). À l'époque, une jeune femme, ayant entendu dire que j'étais compétente, est venue visiter notre salon de coiffure. Je finissais les coupes de cheveux en 5 minutes et il ne me fallait que 15 minutes pour réaliser une permanente.

Elle était émerveillée et disait : « Comme vos mains ont bougé rapidement! » et elle s'est exclamée : « Oh mon Dieu ! C'est un miracle ! » Elle m'a alors supplié : « S'il vous plaît, engagez-moi ». Touchée par sa demande sincère, j'ai décidé de l'engager. Comme la jeune femme était diplômée de l'école de beauté mais qu’elle ne savait rien faire, je l'ai engagée comme première et dernière assistante dans notre institut de beauté.

Elle a donc appris la coiffure à mes côtés et je lui ai enseigné avec amour et gentillesse. « Ma sœur ! Mes compétences se développent rapidement depuis que j'ai appris avec vous ! » s'exclamait-elle joyeusement. Peu après, elle a ouvert son propre salon. Le salon de beauté Jeong s'est développé jour après jour sous la protection et l'amour du Seigneur. Le nombre de clientes était si élevé qu'elles plaisantaient : « Ouah, en entrant par cette porte et en sortant par celle-là, sans payer, personne ne s'en apercevrait. »

D'innombrables personnes ont donc attendu des heures sans pouvoir se faire coiffer et ont fini par partir. Les personnes qui venaient pour la première fois au salon ont été très surprises, car il n'y avait même pas de place pour entrer. Certaines sont venues de Séoul. Même si les clientes qui se faisaient coiffer par moi au moins une fois ont attendu pendant plus de trois ou quatre heures, il n'y a jamais eu une seule plainte. J'ai rendu grâce sans cesse au Seigneur, non pas tant pour avoir gagné beaucoup d'argent, mais parce que Jésus était avec moi à chaque instant et me bénissait.

De plus, comme de nombreuses personnes se sont converties à Dieu en se faisant coiffer dans notre salon, j'ai eu le sentiment que chaque cliente qui venait dans mon salon de beauté faisait partie du troupeau du Seigneur comme des frères et des sœurs que je devais servir. Devant les œuvres étonnantes et l'amour de notre Seigneur ma joie grandissait de jour en jour.

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