💌 525. Pour mes trois plus jeunes beaux-frères et même un ami de mon cinquième beau-frère ... !

Après avoir quitté la maison de mon cinquième beau-frère, j'étais soulagée d'avoir pu, grâce à Heung-seon, échapper au moins en partie à l'embarras que j'aurais pu éprouver à l'égard de ma coiffeuse qui voyageait avec moi. Pendant que j'étais chez Heung-seon, le cousin de ma mère, tante Dae-soon (qui est la tante paternelle de Young-ja, qui jouait avec moi le jour où mon deuxième oncle le plus âgé m'a arraché sans ménagement une molaire avec une pince pendant que tante Dae-soon tissait un sac de paille), tenait une pension de famille à Séoul. Lorsqu'elle a appris que j'étais venue, elle était tellement excitée de me voir qu'elle est accourue pour me rendre visite !

Au cours de notre conversation, tante Dae-soon m'a dit : « Chérie, ta mère m'a dit que tu avais pris en charge tous les frais de scolarité et de subsistance de ton cinquième beau-frère pour qu'il devienne juge, n'est-ce pas ? ». J'étais un peu gênée car je n'avais jamais raconté cela à personne. « Je n'ai fait que ce que j'avais à faire », ai-je répondu. « Tu es toujours la  même! » « C'était ce que je devais faire. » « Quelle université votre beau-frère a-t-il fréquentée ? L'université nationale de Séoul ? »

« Non, il avait jeté son dévolu sur l'Université nationale de Séoul, mais il a fini par aller à l'Université de Dan-kook. » « Oh, c'est vrai ? Dans le passé, un étudiant en droit de l'université de Dan-kook a séjourné chez nous. Malheureusement, cet étudiant a dû abandonner ses études en raison de difficultés financières. Mais son ami l'a soutenu financièrement et l'étudiant a pu terminer ses études universitaires ». Lorsque j'ai entendu tante Dae-soon dire cela d'un air indifférent, j'ai pensé : « Il devait avoir un bon ami issu d'une famille riche. »

Puis, tout à coup, je me suis demandé qui était l'étudiant qui l'avait aidé à obtenir un tel diplôme universitaire. Je lui ai alors demandé : « Tante, la famille de son ami doit être très aisée ! » Elle m'a répondu : « Je ne sais pas à quel point il est aisé, mais j'ai entendu dire que sa maison se trouve à Gwangju. » « Alors, par hasard, connais-tu le nom de son ami ? » « Bien sûr, je le connais. Il est même passé chez moi. »

« Quel est son nom ? » « Il a dit qu'il s'appelait Kim Man-0. » La surprise a été telle que je suis restée bouche bée. C'était mon cinquième beau-frère. Le nom de mon cinquième beau-frère n'était pas courant et sa maison se trouvait également à Gwangju. C'était exactement à la même époque que l'étudiant en droit de l'université de Dan-kook avait été admis et que mon cinquième beau-frère avait fréquenté l'école de droit.

J'étais la seule à soutenir mon cinquième beau-frère pendant ses études supérieures, alors comment aurait-il pu avoir l'argent supplémentaire pour payer les frais de scolarité de son ami ? Ce n'est qu'à ce moment-là que je l'ai découvert. Cela signifiait que j'avais payé les frais de scolarité de deux étudiants en droit, dont mon cinquième beau-frère et un autre étudiant que je ne connaissais même pas. Serait-ce la raison pour laquelle ma belle-mère m'a si souvent demandé de grosses sommes d'argent pendant toutes ces années ?

J'ai donné à ma belle-mère autant d'argent qu'elle en demandait, sans jamais remettre en question le fait qu'elle en avait besoin. Cela ne signifiait-il pas qu'elle avait demandé de l'argent sous prétexte de payer les frais de scolarité de mon cinquième beau-frère, mais qu'elle l'avait en fait utilisé pour couvrir les frais de scolarité des deux étudiants ? À cette époque où tout le monde vivait dans la pauvreté, il était difficile pour une famille de se permettre de faire étudier ne serait-ce qu'une seule personne à l'université. Mais j'ai fini par payer les frais de scolarité de trois de mes beaux-frères et même d'un ami de mon cinquième beau-frère pour qu'il puisse faire des études de droit !

Si je n'avais pas payé au moins les frais de scolarité de son ami, j'aurais pu aller me faire soigner à l'hôpital, me rétablir et pouvoir travailler sans attendre sur mon lit de mort ! Ce faisant, j'aurais pu me permettre d'offrir joyeusement un appartement à mon beau-frère, comme ma belle-mère avait souhaité que je le fasse. Le fait que je n'ai pas pu offrir un appartement à mon beau-frère, ce qui a beaucoup contrarié ma belle-mère, est resté une douleur dans mon cœur, et ce, malgré le temps qui a passé.

De plus, lorsque je suis venue à Séoul pour le séminaire sur l’esthétique, le fait que mon cinquième beau-frère ne se soit pas soucié de moi, sa belle-sœur, qui avait même amené son employée, une coiffeuse, a accentué mon amertume. Cependant, j'ai rapidement changé d'état d'esprit et j'ai prié, offrant le Semchigo, comme si j'avais reçu l'amour de Dieu en abondance, ce qui a rendu mon cœur très heureux.

« Dieu tout-puissant, j'offre avec joie mon sacrifice, pour lequel je me suis dévouée jusqu'à mourir à mon insu (j'ai même soutenu un ami de mon cinquième beau-frère pour ses études de droit). S'il vous plaît, guidez mon cinquième beau-frère et son ami pour qu'ils deviennent des juges justes et miséricordieux, afin que Vos enfants bien-aimés puissent également jouir de Votre paix dans ce monde. Alors que je priais sincèrement, mon cœur était rempli de l'amour de Dieu.

J'ai volontairement offert mon sacrifice en pratiquant le Semchigo, comme si j'étais aimée, en priant pour que l'étudiant, pour lequel j'avais sans le savoir couvert les frais de scolarité, devienne un grand juge qui aide les pauvres et les marginaux, ce que j’avais voulu faire mais que je n’avais pas pu réaliser. Je ne pouvais que remercier Dieu de m'aimer autant et de guider ma vie au point que je doive faire de tels sacrifices.

💗 La page de Ma Réflexion 😇💗 

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