💌 520. Participation au séminaire sur l'esthétique

En 1983, j'ai participé à un congrès sur les soins esthétiques à Séoul pendant quatre jours et trois nuits. Nous devions payer notre hébergement et nos repas, mais comme j'avais dépensé beaucoup d'argent pour rembourser les dettes des autres, il ne me restait pas beaucoup d'argent. De plus, je devais économiser autant que possible afin de pouvoir donner de l'argent à ma belle-mère si elle m'en demandait à nouveau. J'ai donc réfléchi à l'endroit où je pourrais me loger et manger.

Après avoir longuement réfléchi, j'ai demandé à mon mari si je pouvais rester chez son jeune frère à Séoul, lequel était devenu juge. Heureusement, il a répondu par l'affirmative. Je suis donc allée à Séoul avec l'une des coiffeuses de mon salon comme modèle. Quoi qu'il en soit, j'ai été profondément émue que mon beau-frère que j'avais aidé à poursuivre ses études jusqu'à ce qu'il devienne juge m'aide à séjourner chez lui.

Bien que j'aie dû traverser de nombreuses épreuves et même souffrir d'un cancer en phase terminale pour aider mon beau-frère à devenir juge, je croyais que c'était l'amour de Dieu qui m’avait formé et j'ai été très reconnaissante de pouvoir recevoir une telle aide. Même si j'ai risqué ma vie pour le soutenir, je ne l'ai jamais fait dans l'espoir de recevoir une quelconque aide en retour.

Ainsi, même en me rendant chez lui, je n'avais pas d'autres attentes. J'étais simplement reconnaissante qu'il m'offre volontiers un endroit où loger. Nous sommes partis tôt le matin pour Séoul et, après une première journée longue et épuisante, nous sommes arrivés chez mon beau-frère un peu après l'heure du dîner. Lorsque nous avons sonné à la porte, mon beau-frère est sorti.

En quelques mots, il m’a dit : « Belle-sœur, vous pouvez utiliser cette pièce », et il est allé dans sa chambre à coucher. Je ne l'ai plus revu après cela. Après l'avoir tant aimé comme ma propre famille bien-aimée pendant tout ce temps, je me suis sentie gênée et perplexe en voyant mon jeune beau-frère indifférent qui ne me demandait même pas si j'avais mangé un repas ou ne m'offrait même pas un verre d'eau, notamment en présence de la coiffeuse.

Pour qu'il devienne juge, j'ai enduré de nombreuses années de privations et souvent j'ai souffert de la faim. J'ai porté mon fils aîné, un gros bébé, alors que j'étais enceinte et que je travaillais sur des objets antiques en nacre. À quatre mois de grossesse, j'ai été forcée d'avorter, ce qui a entraîné de graves hémorragies. Le septième jour, j'ai subi une seconde intervention chirurgicale dans un hôpital universitaire. Je suis morte au bout de huit jours, mais Dieu m'a ramenée à la vie !

Et puis, au bout de 13 jours, le placenta est sorti de mon utérus et, alors même que j'étais en train de mourir d'un cancer en phase terminale, ma mère et mes enfants se sont joints à mon sacrifice pour réunir la grosse somme d'argent exigée par ma belle-mère. Comme je n'avais jamais montré ou mentionné ces moments difficiles à ma belle-famille, mon beau-frère ne pouvait pas connaître tous les détails de notre situation très difficile. Cependant, même après avoir réussi son examen, ce dernier n'a même pas eu un seul mot de courtoisie tel que « Merci ma belle-sœur ». Tu as dû faire beaucoup d'efforts pour moi. »

Cependant, je me suis dit : « Peut-être est-il reconnaissant, mais il ne sait pas bien l'exprimer », et j'ai pratiqué Semchigo comme si j'étais aimée par mon beau-frère et sa femme, donc il n'y avait pas du tout d'amertume dans mon cœur. Je l'ai également offert en pratiquant Semchigo, comme s'ils nous avaient servi des plats somptueux que j’appréciais avec la coiffeuse tout en me sentant satisfaite.

💗 La page de Ma Réflexion 😇💗

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